Bordeaux sous la Neige
Mais c’est aussi un manque de
chance. Bordeaux sous la neige, est-ce possible. Il m’aura fallu deus heures et
demi pour rejoindre l’Agence. Une belle glissade, un crochet sur la voiture et
me voilà prête à reprendre les appels téléphoniques. Car la principale acticité
de ce bureau est l’envoi d’appels téléphoniques. Cela ne me gêne pas au
contraire, et si le Centre de Formation vient aux nouvelles, je confirme que je
ne perds pas mon temps. Cette démarche nouvelle pour moi, me servira pour mes
recherches d’entreprises et peut-être d’un emploi. Encore sous le choc d’un
trajet difficile sous la neige, je signale le retard à la
directrice. Son étonnement est certainement réel, mais encore tremblante je lui
vole dans les plumes. Pourtant elle est ravie des contacts et des entrées de
logements de propriétaires. Mais pas un mot, elle cherche des résultats.
Utiliser chaque seconde est son seul but. Dans cette ambiance d’exploitation
d’une stagiaire gratuite, je ne me sens pas bien. Mais je dois faire cette
semaine. Et le contact avec les locataires et propriétaire est tellement
positif et gratifiant que cela compense tout. Le résultat de cette tâche est
tout simplement valorisant, j’aime le contact
et produire restera mon objectif.
. « Je ne viendrais pas
demain, si la neige tombe encore, je ne veux pas accidenter ma
voiture…………. ».
. « Pas
de nouvelle chute de neige demain……………. ». Le contact est déjà rompu. La rentabilité des appels est tellement
prioritaire qu’il n’y pas place pour une parole, un mot. Des entrées, des
entrées encore des entrées. C’est un choix que je peux comprendre en période de
crise.